Séminaire

Séminaire

La Mort réaprivoisée

le 4 et 5 novembre 2023

Ré-apprivoiser la mort sera le fil conducteur de ce cours- séminaire qui n’entend pas imposer une vision ou une interprétation, mais plutôt, proposer des pistes de réflexion.Son objectif principal sera de permettre à chacun de mieux appréhender la mort, qu’il s’agisse de celle de l’autre, de celle d’un proche ou de la sienne.

Thèmes abordés

  • Appréhender et resocialiser la mort. Pourquoi parler de la mort ?
  • De la mort apprivoisée à la mort taboue. Comment la société moderne a-t-elle refoulé la mort ?
  • L’importance des derniers instants de la vie. De quelle manière accompagner les mourants ?
  • Les processus de deuil. Désespoir et/ou transformation ?
  • Qu’entend-t-on par « après vie » ? Y a-t-il une limite à nos représentations ?
  • Conceptions classiques, conceptions modernes, livres des morts. La mort est-elle passage ou fin ?
  • Expériences de morts imminentes, transcommunication. Description d’états hallucinatoires ou transitoires ?
  • Hypothèses scientifiques nouvelles en matière de conscience et de réalité. Que peuvent apporter ces théories ?
  • Vivre et préparer sa mort. La mort est-elle l’événement fondamental de notre existence ?

Peu importe la façon particulière qu’a une culture de répondre aux questions de la mort, les questions semblent partout les mêmes : 

Quel est le sens de la mort dans l’existence humaine ? 

Pourquoi mourons-nous à tel moment, qu’est-ce qui nous arrive après la mort ?                       

Y a-t-il une relation, et laquelle, entre notre vie sur terre et notre mort ? 

Y a-t-il une vie après la mort, et si oui, de quelle nature ? 

Y a-t-il des façons de vivre qui nous préparent mieux à la mort et à la possibilité d’une autre vie, ou bien cette vie-ci est-elle la seule ? 

Quel est le sens de l’existence humaine ? 

Comment atteindre le bonheur et la paix, et la réponse change-t-elle selon qu’on croit ou non à la survie ? 

Reviendrons-nous sur terre vivre une autre vie ? 

Notre position dans la vie, nos problèmes et nos joies sont-ils en relation avec la façon dont nous avons vécu nos vies antérieures ? 

Ou alors la mort est-elle simplement la mort, sommes-nous destinés à pourrir et à nous mêler à la terre ? 

Quel est notre destin ? 

A travers toute l’histoire, les philosophes, les théologiens et le commun des mortels se sont posé ces questions ; la spéculation seule peut y répondre, car nous n’avons aucun moyen de vérifier la justesse de nos jugements, et quand nous saurons la réponse, il sera trop tard pour changer le cours de nos vies. 

Le plus raisonnable semble donc de chercher des réponses qui nous donnent la paix et la force de vivre des vies signifiantes.» 

E. Kubler-Ross, La mort dernière étape de la croissance 

A la tombée de la nuit, les chars recouverts de draps mortuaires, éclairés par de flambeaux et accompagnés de prêtres chantant l’office des morts, convoient à petite allure les corps qu’abritait le vieux cimetière enclos par Philippe Auguste et baptisé « cimetière des Innocents », en souvenir sans doute du massacre perpétré par Hérode en Judée. Au total, quinze mois d’un déménagement funèbre jusqu’à ce que la totalité des deux millions de squelettes soit rassemblée au lieu-dit de « la Tombe-Issoire ». Déménagement macabre qui sans doute répondait aux exigences nouvelles de salubrité publique mais n’en demeure pas moins le symbole d’une mutation profonde de nos sociétés. Parce que la mort est l’impensable autour duquel se désarticulent tous les discours sur le mourir hérités des grandes traditions religieuses, les morts sortent du champ social et entrent, comme c’est leur destinée, dans l’invisible. Avec le transfert des Innocents aux catacombes s’ouvre en Europe la longue histoire du « déni de la mort »

La mort et l’immortalité. Encyclopédie du savoir et des croyances

Mais qui peut dire que la flèche qui a atteint l’oiseau n’a ouvert la porte de sa cage ?  

Oria. L’Évangile de la Colombe 

Inscription : info@transpersonnel.org

Prix: 380 CHF